Profil épidémiologique, clinique et radiographique des traumatismes cranio-encéphaliques graves aux cliniques universitaires de Kisangani en République Démocratique du Congo
NA

Kisangani méd. (En ligne); 13 (2), 2023
Publication year: 2023

Introduction:

Since the advent of motorcycle cabs in Kisangani, a large number of road traffic accidents have been observed. The aim of this study is to determine the epidemiological, clinical and radiographic profile of severe cranioencephalic trauma treated at the Cliniques Universitaires de Kisangani.

Method:

This was a descriptive cross-sectional study. We collated 147 records of severe cranioencephalic trauma, from January 1, 2009 to December 31, 2018.

Study variables included:

age, gender, occupation, address, trauma circumstance, Glasgow score, skull radiograph, treatment and outcome. Data were analyzed using SPSS software. 20.

Results:

The prevalence of severe head injury was 18.1%. There were 102 (69.4%) males and 45 (30.6%) females (sex ratio Male/Female: 2.2). The average age was 23.2±9.8 years. Pupils and students (46.9%) and motorcyclists (22.4%) were more likely to be involved. The main cause was road accidents (70.6%). On admission, 88 (59.8%) patients had a Glasgow score between 6 and 8. Neurological signs were unilateral mydriasis (28.5%) and sensory-motor deficit of the hemibody (21.1%). In 53.3% of cases, radiographs showed no lesions. X-ray lesions included simple skull fractures (27.4%), embarrures (10.7%) and depressions (4.8%). The mortality rate was 72.1%, mostly observed in patients with a Glasgow score ≤5 (100%).

Conclusion:

Severe cranioencephalic trauma is common in our workplace, with a high mortality rate. The acquisition of equipment and materials for exploration and therapy in neurosurgery is urgently needed.

Introduction :

Depuis l’avènement des taxi moto à Kisangani, il est observé un grand nombre d’accident de trafic routier. L’objectif de cette étude est de déterminer le profil épidémiologique, clinique et radiographique des traumatismes crânio-encéphaliques graves soignés aux Cliniques Universitaires de Kisangani.

Méthodologie :

Il s’agit d’une étude transversale à visée descriptive. Nous avons colligé 147 dossiers des traumatismes crânio-encéphaliques graves, du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2018. Les variables d’étude comprenaient : l’âge, le sexe, la profession, l’adresse, la circonstance de traumatisme, le score de Glasgow, la radiographie du crâne, le traitement et l’évolution. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS. 20.

Résultats :

La prévalence de traumatismes crânioencéphaliques graves était de 18,1%. Il y avait 102 (69,4%) hommes et 45 (30,6 %) femmes (sex-ratio Homme/Femme : 2,2). La moyenne d’âge était de 23,2±9,8 ans. Les élèves et étudiants (46,9%) ainsi que les moto-taximen (22,4%) étaient plus concernés. La principale cause était les accidents de la voie publique (70,6%). A l’admission, 88 (59,8%) patients avaient un score de Glasgow entre 6 – 8. Les signes neurologiques étaient la mydriase unilatérale (28,5%) et le déficit sensitivo-moteur de l’hémicorps (21,1%). Dans 53,3% de cas, les clichés de radiographie n’ont montré aucune lésion. Les lésions objectivées à la radiographie comprenaient les fractures simples du crâne (27,4%), les embarrures (10,7%) et les enfoncements (4,8%). Le taux de mortalité était de 72,1%, majoritairement observé chez les patients avec un score de Glasgow ≤5 (100%).

Conclusion :

Les traumatismes crânioencéphaliques graves sont fréquents dans notre milieu de travail avec un taux élevé de mortalité. L’acquisition des équipements et matériels d’exploration et thérapeutiques en neurochirurgie est nécessaire et urgente.

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